Noix de coco orange

Les jeunes noix de coco sont habituellement verte sauf sur le cocotier nain (drole d'appellation puisque comme tout palmier il est bien obligé de grandir.)
voici des coco oranges

Les trois du bas, grises, elles sont mures ou mortes ?

Elle sont mures !
c'est en retirant la carapace fibreuse que l'on trouve les noix de coco tel qu'on les voit dans les magasins.
la fibre de ces carapaces sert à faire un exellent cordage imputréscible.

Sont-elles meilleures au goût que les vertes ? Dans nos étals français, lesquelles avons-nous ? les vertes ou les oranges ? Superbe la photo !

Je crois que vous avez les vertes, qui sont un peu plus grosses.
Pour le goût, je n'ai pas perçu de grande différence.

On utilise le coco pour son eau (glacée avec une paille)
On mange sa pulpe ainsi que le germe quand on en trouve
Et on le rape pour faire du lait de coco

Oui, mais attends, Perretita,
Lorsque le coco est consommé pour son eau, la pulpe est presque gélatineuse et très douce, la peau est verte. Lorsqu'on trouve des noix ici sur nos étals, la pulpe est dure, sucrée et il n'y a presque plus de jus (eau); il n'y a plus que la coque dure de la noix qu,il faut casser pour atteindre la pulpe.
Donc, peut supposer que la noix est à maturité totale lorsqu'on la reçoit ici? Ou: ce sont des variétés différentes?

Merci de ta réponse.

Tu as raison Mameme : plus la coco est mature moins il y a d'eau.
C'est effectivement l'eau des jeunes coco que l'on bois, mais il faut grimper pour les prendre si on n'a pas de jeune cocotier à proximité

C'est un produit d'une grande richesse. Ça m'épate d'entendre que l'on utilise tout tout tout de l'arbre et de ses fruits.
Tu vois, pour revenir à la culture (agri), il y a une forte demande pour la fibre de coco. Il semble que la culture du cocotier soit relativement simple. Tu confirmes??

La culture du cocotier est tres simple, il ne demande pas d'eau il la puise elle meme et pas d'engrais non plus. Il a néanmoins une croissance assez lente, et le ramassage des noix l'épluchage et la récolte du copra demande des effort physique important.

Kouique,
Que veux-tu dire par "efforts physiques importants"?
Est-ce que ça ressemble à ces efforts des gens qui ramassent les concombres sur des hectares de culture? Ils sont couchés à plat ventre sur une machine qui avance lentement et ils doivent ramasser les concombres sur les plants pendant des heures dans cette position.

Vu la verticalité des cocotiers, j'imagine que le travail se fait selon ce plan, sans machine peut-être.

Le ramassage se fait sans machine et souvent en plein soleil. La plupart du temps il s'agit de grimper jusqu'aux noix et de les faire tomber.
Sinon il y a la techinque du bambou sur lequel on fixe une lame ; mais alors,gare aux torticolis.
Il ne faut pas oublier qu'un cocotier peut faire 30m de haut.
C'est l'épluchage qui est la partie la plus physique. La bourre de coco est sufisamment dense pour résister à une chute de 30m c'est presque devenu un sport traditionnel un peu comme les concours de bûcheron au Canada.

Le ramassage ne se fait pas quand verticale. Les noix tombent et restent intactes c'est donc a ce moment qu'il faut les ramasser, donc ce baisser toute la journée les porter se n'est pas léger du tout et ensuite les éplucher(pour la vente) ou les couper en 2 a la hache(pour les faire sécher et ensuite récupérer le copra).

Kouique et Peretita,

Je ne doute pas quele travail de ramassage et nettoyage de la noix de coco soit physiquement éprouvant pour l'avoir vu.
J'ironisais un tant soit peu, car même avec des machines, imaginez un peu être dans une posture inhabituelle pour ramasser des légumes au sol, ça aussi c'est dur à la fin de la journée. Mais ce qui est plus dur c'est la non reconnaissance de cet effort qui se traduit par une mise à prix vile du produit qui a exigé tant d'efforts et aussi d'incertitudes quant à la possibilité d'en tirer un revenu. Et lorsque ce revenu arrive, ben ... bon vous l'avez lu ci-dessus.
Je ne souhaite pas polémiquer, peut-être juste rendre hommage à ceux qui récoltent pour nous.

En toute amitié.

C'est vrais qu'en Polynésie Française. Au moins , le prix du coprah (la pulpe de coco) est surévalué par rapport au marché mondial, parce que c'est la seule source de revenu de très nombreuses île.
sans ça, la plupart des îles des Tuamotu seraient complètement désertées.

Mais tu as bien raison, Mameme, le travail de la terre est souvent ingrat et mal payé.